Le gouvernement israélien a confirmé ce vendredi être parvenu à un accord avec le Hamas pour la libération des otages détenus à Gaza, marquant une avancée significative dans le conflit qui dure depuis 15 mois.
Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que cet accord comprend trois phases. La première, s’étalant sur six semaines, prévoit la libération de 33 otages israéliens en échange de près de 1 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël. Ce cessez-le-feu, qui devrait débuter ce dimanche, s’inscrit comme la première étape majeure dans les négociations.
Le président Emmanuel Macron a déclaré que deux otages français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, figuraient parmi les 33 otages susceptibles d’être libérés lors de cette première phase. Cette nouvelle offre un espoir pour les familles des otages, dont la détention par le Hamas a profondément marqué l’opinion publique en France. “Nous continuerons à travailler sans relâche pour assurer leur libération et celle de tous les otages,” a affirmé le président français dans une déclaration.
Selon les termes de l’accord, le cessez-le-feu doit débuter ce dimanche. Cette pause dans les hostilités permettra de créer un climat propice à la mise en œuvre de cet échange de prisonniers, tout en ouvrant la voie à de possibles discussions de paix plus larges. Cependant, de nombreux observateurs craignent que cette trêve ne soit fragile et limitée dans le temps.
Le conflit, qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes des deux côtés, a intensifié les tensions dans la région et attiré l’attention de la communauté internationale. Cet échange d’otages et de prisonniers pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion de cette crise humanitaire.
Des représentants internationaux, y compris des médiateurs du Qatar et de l’Égypte, ont joué un rôle clé dans la négociation de cet accord. Leurs efforts ont été salués par les Nations Unies, qui espèrent que cet accord pourra poser les bases d’une résolution durable du conflit.
Pour l’heure, les premiers otages devraient être libérés dès ce dimanche, marquant le début d’un processus long et incertain mais porteur d’espoir.