Un juge fédéral, le magistrat John Coughenour, a suspendu la tentative controversée du président Donald Trump de remettre en question le droit du sol, un principe fondamental de la citoyenneté américaine.
Le droit du sol, inscrit dans le 14ᵉ amendement de la Constitution américaine depuis plus de 150 ans, garantit que toute personne née sur le sol des États-Unis obtient automatiquement la citoyenneté américaine, quel que soit le statut migratoire de ses parents.
“ Article 1. Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l’État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n’appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relevant de sa juridiction, l’égale protection des lois. “
Selon le juge John, la décision de Donald Trump d’abolir ce principe va à l’encontre de la Constitution, qui demeure la norme suprême du pays.
« Franchement, j’ai du mal à comprendre comment un membre du barreau peut affirmer sans équivoque qu’il s’agit d’un ordre constitutionnel », a déclaré le juge Coughenour, en suspendant le décret. « Cela me laisse perplexe. »
En réponse à cette décision judiciaire, Donald Trump a annoncé son intention de faire appel, affirmant qu’il continuerait de défendre ses politiques migratoires, qu’il considère comme essentielles pour la sécurité et la souveraineté des États-Unis.
La remise en question du droit du sol a suscité un débat national intense, opposant ceux qui défendent ce principe en tant que fondement de l’égalité et de l’inclusion, à ceux qui le considèrent comme une incitation à l’immigration illégale.
Alors que la bataille judiciaire se poursuit, cette décision marque un revers significatif pour l’administration Trump et réaffirme la protection constitutionnelle du droit du sol aux États-Unis.