Fidèle à ses engagements, le président colombien Gustavo Petro a tenu parole en garantissant un retour digne et sans contrainte pour les citoyens colombiens expulsés des États-Unis. Un avion de l’armée de l’air colombienne a rapatrié ces migrants dans leur pays, où un plan de réinsertion économique a été mis en place pour les soutenir.
À leur descente de l’appareil, les migrants n’étaient ni menottés, ni traités comme des criminels, contrairement aux pratiques habituelles des expulsions de certains pays. Un accueil respectueux et humain a été organisé par le gouvernement colombien, marquant un tournant dans la gestion des retours forcés.

Un engagement présidentiel fort
Depuis l’annonce de son accord avec Washington, le président Gustavo Petro avait insisté sur le respect des droits fondamentaux des migrants. “Nos concitoyens arrivent des États-Unis libres, dignes, sans être menottés”, a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’un traitement humanitaire et non punitif.
“Le migrant n’est pas un délinquant, c’est un être humain qui veut travailler et progresser, vivre sa vie”, a poursuivi le chef de l’État, appelant à un changement de perception des migrations forcées.

Un plan de réinsertion économique
Outre le rapatriement, le gouvernement colombien a annoncé la mise en place d’un plan de crédit accessible visant à soutenir la réinsertion productive des migrants de retour. Ce programme inclut des prêts à faible taux d’intérêt, un accompagnement professionnel et des opportunités de développement économique.
“Nous structurerons un plan de crédit productif, associatif et bon marché pour les migrants”, a ajouté Gustavo Petro, mettant en avant une politique d’inclusion économique pour ces citoyens souvent contraints à l’exil par la précarité.

Une politique migratoire en rupture
Cette initiative s’inscrit dans une approche plus large du gouvernement Petro, qui cherche à repenser la gestion des migrations et des expulsions dans une logique de respect des droits humains. Contrairement à d’autres pays où les migrants sont souvent stigmatisés et marginalisés à leur retour, la Colombie adopte une approche axée sur la réhabilitation et la dignité.
Avec cette action, Bogotá espère envoyer un message fort à la communauté internationale : celui d’une Colombie qui refuse de criminaliser ses ressortissants et qui mise sur leur potentiel économique et social.