La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) continue de se détériorer avec l’avancée du groupe armé M23 dans l’Est du pays. Dimanche dernier, des combattants de cette milice, soutenue par le Rwanda, ont pénétré dans Goma, l’une des plus grandes villes congolaises, selon TV5 Monde.
Les affrontements entre les rebelles et les forces armées congolaises ont été particulièrement violents, entraînant la mort de plus de 100 personnes et faisant près d’un millier de blessés, d’après un bilan de l’Agence France-Presse (AFP).
Dans un message inquiétant, le M23 a déclaré son intention de « marcher sur Kinshasa », la capitale de la RDC. Cette déclaration renforce les craintes d’une escalade du conflit et d’une déstabilisation à plus grande échelle.
Face à cette situation, le président congolais Félix Tshisekedi a affirmé mercredi soir qu’une riposte vigoureuse et coordonnée était en cours dans l’Est du pays afin de contrer l’offensive des rebelles.
Réactions internationales
La France a fermement condamné l’implication du Rwanda dans ce conflit et a appelé les troupes rwandaises à « quitter instamment » le territoire congolais. Cette déclaration s’inscrit dans une série de tensions diplomatiques entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir activement le M23, malgré les démentis du gouvernement rwandais.
Alors que la crise humanitaire s’aggrave, les regards sont tournés vers la communauté internationale pour une intervention rapide et des mesures diplomatiques permettant d’endiguer la progression des rebelles et de protéger les populations civiles.
Alors que les rebelles du M23 poursuivent leur avancée et que la diplomatie peine à contenir l’escalade, la République démocratique du Congo peut-elle réellement espérer une issue pacifique ou est-elle enfermée dans un cycle de violence inévitable ?
Le dialogue est-il encore possible ? La communauté internationale en fait-elle assez ? Quelles solutions pour éviter l’effondrement ?
