Trump propose une aide conditionnée à l’Ukraine en échange de ressources naturelles

Le président américain Donald Trump a déclaré cette semaine que l’aide militaire et financière des États-Unis à l’Ukraine pourrait être conditionnée à un accès aux ressources naturelles ukrainiennes, notamment aux terres rares. Cette proposition s’inscrit dans sa doctrine “America First”, où tout engagement extérieur doit générer un bénéfice direct pour les États-Unis.

Un positionnement économique et stratégique

Selon Trump, l’Ukraine possède des ressources minières stratégiques estimées à 500 milliards de dollars, incluant de l’uranium, du titane, du lithium et du graphite. Ces matériaux sont essentiels pour des secteurs clés comme l’électronique, l’aéronautique, les semi-conducteurs et l’armement.

En mettant l’accent sur cet aspect économique, Trump adopte une approche différente de celle de l’administration Biden, qui justifiait l’aide à l’Ukraine par la défense des valeurs démocratiques et la lutte contre l’expansionnisme russe.

Cette proposition intervient alors que les États-Unis cherchent à réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine, qui contrôle actuellement plus de 70 % du marché mondial des terres rares. En nouant un partenariat avec l’Ukraine, Washington pourrait diversifier son approvisionnement et limiter l’influence économique de Pékin.

Parallèlement à cette annonce, Trump a une nouvelle fois réitéré son souhait de voir une résolution rapide du conflit en affirmant que la guerre entre l’Ukraine et la Russie pourrait être réglée en quelques mois.

Cependant, son positionnement sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine reste flou. Il a notamment déclaré que “l’Ukraine pourrait être russe un jour”, une remarque qui alimente les spéculations sur une éventuelle reconnaissance des territoires annexés par Moscou.

Réactions de l’Ukraine et de la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, confronté à une situation militaire difficile, a récemment exprimé une ouverture aux négociations. Selon certaines sources, il aurait évoqué la possibilité d’un échange de territoires avec la Russie, notamment dans la région de Koursk.

Toutefois, cette hypothèse a été immédiatement rejetée par Moscou, qui a averti qu’elle continuerait à anéantir toute présence militaire ukrainienne sur ce qu’elle considère comme son territoire.

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