Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce dimanche en Égypte pour une visite officielle de deux jours largement centrée sur le conflit en cours dans la bande de Gaza. Dans un contexte de tensions humanitaires et politiques persistantes, cette visite marque un nouvel engagement de la France aux côtés de ses partenaires régionaux.
Dès son arrivée, Emmanuel Macron a participé à un sommet trilatéral aux côtés du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du roi de Jordanie Abdallah II. L’Élysée a qualifié ces deux pays de “partenaires indispensables au règlement du conflit israélo-palestinien”, soulignant leur rôle dans les discussions diplomatiques et les efforts d’aide humanitaire.
Ce sommet visait à intensifier la coordination internationale face à la situation dramatique dans la bande de Gaza, en proie à une crise humanitaire majeure depuis plusieurs mois. Les trois chefs d’État ont échangé sur les conditions d’un éventuel cessez-le-feu durable et sur l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations civiles.
Un déplacement stratégique à al-Arich
Mardi, Emmanuel Macron se rendra dans la ville égyptienne d’al-Arich, située à seulement 50 kilomètres de la frontière avec Gaza. Cette visite sur le terrain mettra l’accent sur les enjeux logistiques et humanitaires, notamment l’approvisionnement alimentaire des civils palestiniens.
Al-Arich joue en effet un rôle central dans le transit de l’aide humanitaire vers Gaza, à travers le poste-frontière de Rafah, fréquemment utilisé pour l’acheminement de vivres, de médicaments et de matériel médical.
En marge de la visite, plusieurs accords bilatéraux devraient être signés entre la France et l’Égypte. Ils porteront sur des secteurs stratégiques tels que la santé, les énergies renouvelables, les transports et la coopération universitaire. Ces signatures reflètent la volonté de Paris et du Caire de renforcer leur partenariat au-delà des urgences régionales, en misant sur le développement durable et l’échange de compétences.
Ce déplacement en Égypte s’inscrit dans une série d’initiatives françaises pour peser sur la scène diplomatique au Moyen-Orient. En misant sur un dialogue renforcé avec les acteurs clés de la région, Emmanuel Macron entend positionner la France comme un interlocuteur crédible et actif dans la recherche d’une sortie de crise.
