Le président de la République française a annoncé son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Cette reconnaissance, qui s’inscrit dans la tradition diplomatique française en faveur d’une paix juste et durable au Proche-Orient, sera formalisée lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre prochain.
Dans une déclaration marquant une inflexion majeure dans la politique étrangère française, le chef de l’État a souligné l’urgence de mettre fin à la guerre en cours dans la bande de Gaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages et à une aide humanitaire massive en faveur des populations civiles.
Le président a également insisté sur les conditions nécessaires pour garantir une paix durable : la démilitarisation du Hamas, la sécurisation et la reconstruction de Gaza, ainsi que la création d’un État palestinien viable, capable d’assurer sa stabilité, tout en reconnaissant pleinement Israël. Ce processus, selon lui, doit contribuer à la sécurité collective au Proche-Orient.
« Il n’y a pas d’alternative. La paix est possible. »
Cette décision intervient dans un contexte de mobilisation croissante de la société civile française et de préoccupations humanitaires grandissantes quant à la situation dans les territoires palestiniens. Le président a rappelé que la volonté des Français est claire : ils souhaitent voir s’instaurer la paix dans cette région marquée par des décennies de conflit.
Le président français a également indiqué avoir échangé récemment avec le président de l’Autorité palestinienne, à qui il a exprimé sa détermination à faire avancer concrètement cette reconnaissance, à la lumière des engagements pris par ce dernier.
« Confiance, clarté et engagement. Nous gagnerons la paix », a-t-il conclu.
La reconnaissance par la France de l’État de Palestine marquerait un tournant diplomatique majeur au sein de l’Union européenne et au niveau international. Elle pourrait encourager d’autres nations à franchir ce cap, dans une dynamique de relance du processus de paix israélo-palestinien, actuellement dans l’impasse.
Cette initiative devrait raviver les débats diplomatiques lors de la prochaine session des Nations unies, où Paris compte jouer un rôle moteur pour défendre une solution à deux États, seule voie viable vers une stabilité durable au Proche-Orient.