Un séisme d’une puissance exceptionnelle, mesuré à 8,8 sur l’échelle de Richter, a secoué l’océan Pacifique dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 juillet 2025. L’épicentre se situe au large de la péninsule du Kamtchatka, en Russie, une région peu peuplée mais hautement sismique. Il s’agit du tremblement de terre le plus puissant enregistré dans cette zone depuis 1952.
L’onde de choc a déclenché une série de tsunamis. En Russie, des vagues atteignant jusqu’à 5 mètres de haut ont frappé les côtes du Kamtchatka, causant d’importants dégâts matériels. Au Japon, une vague de 1,3 mètre a été enregistrée sur les côtes nord-est, ce qui a conduit les autorités à émettre des alertes, rapidement rétrogradées au fil de la nuit. Malgré l’absence d’un impact massif, des consignes d’évacuation ont été brièvement maintenues dans certaines préfectures.
Le tremblement de terre a provoqué une onde de choc à l’échelle du Pacifique. Des alertes tsunami ont été lancées en Chine, au Pérou, en Colombie, à Hawaï et jusqu’au Costa Rica. Les autorités de ces pays ont activé les plans d’urgence, fermant temporairement des plages, suspendant des transports maritimes et appelant la population côtière à se tenir prête.
« C’est le séisme le plus puissant depuis celui de Fukushima en 2011 » – Institut géophysique russe
« Le Pacifique a tremblé cette nuit, et la planète entière a retenu son souffle. » – Journaliste sur place
En Polynésie française, particulièrement aux îles Marquises, des vagues de 4 mètres sont redoutées. Le ministre des Outre-mer, Philippe Vigier, a appelé les habitants à suivre les consignes des autorités locales et à se tenir prêts à une éventuelle évacuation.
🇷🇺 Bilan humain encore incertain
En Russie, les autorités régionales évoquent des blessés et craignent plusieurs morts, notamment dans des villages isolés du littoral où des glissements de terrain ont pu se produire. Les secours s’organisent, mais les communications sont fragiles dans cette région volcanique et montagneuse du Kamtchatka.
Selon les sismologues de l’Institut géophysique de Moscou et de l’US Geological Survey, le séisme du Kamtchatka est le plus puissant au niveau mondial depuis celui de 2011 au Japon (magnitude 9,1), qui avait alors causé la catastrophe de Fukushima. La secousse a duré près d’une minute, provoquant des scènes de panique à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre.
Les répliques se poursuivent dans la région. Une quinzaine ont déjà été enregistrées, certaines dépassant la magnitude 6. Les experts recommandent la vigilance, notamment dans les zones à risque élevé de tsunami.