Ariane 6 : succès du lancement du satellite météorologique MetOp‑SG‑A1 depuis Kourou

Ariane 6 place en orbite MetOp‑SG‑A1, premier satellite polaire de nouvelle génération pour affiner les prévisions météo et le suivi du climat.
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La Terre vue de l'espace

La NASA confirme son objectif ambitieux : installer un réacteur nucléaire sur la surface lunaire avant 2030. Ce projet, intégré au programme Artemis, vise à rendre possible une présence humaine durable sur la Lune et à préparer les futures missions habitées vers Mars.

Lancé en novembre 2022 avec Artemis 1, une mission sans équipage autour de la Lune, le programme a validé les systèmes de vol nécessaires aux futures missions habitées.

En avril 2026, Artemis 2 emmènera quatre astronautes — trois Américains et un Canadien — en orbite lunaire, sans alunissage.
Puis, en 2027, Artemis 3 fera entrer l’histoire dans une nouvelle ère : deux astronautes, dont la première femme et la première personne de couleur à marcher sur la Lune, y séjourneront environ une semaine pour mener des expériences scientifiques. Selon les prévisions, un astronaute japonais pourrait également fouler le sol lunaire lors de cette mission.

Ces étapes préparent la construction d’une base lunaire permanente pour accueillir des équipages sur des périodes prolongées.

« MetOp‑SG‑A1 nous donnera une vue plus fine et plus rapide des évolutions atmosphériques. »

« …contribuant ainsi à sauver des vies et à protéger les infrastructures. » — Phil Evans, EUMETSAT

Le rôle clé du réacteur nucléaire

L’énergie constitue l’un des principaux défis d’une installation permanente. La nuit lunaire, longue de 15 jours terrestres, rend l’énergie solaire inutilisable. Un réacteur nucléaire compact — de la taille d’une voiture — pourrait fournir une alimentation stable pour une dizaine de résidents, garantissant le fonctionnement des systèmes vitaux, des laboratoires et des communications.

Cependant, les obstacles techniques sont importants. Le refroidissement d’un réacteur dans un environnement sans air ni eau reste un défi majeur. Par ailleurs, plusieurs spécialistes jugent optimiste l’objectif de 2030, notamment en raison des contraintes budgétaires envisagées par l’administration Trump.

Une compétition spatiale à fort enjeu géopolitique

La course à l’installation lunaire ne se limite pas à la NASA. La Chine et la Russie ambitionnent également d’envoyer des équipages et d’installer un réacteur d’ici le milieu des années 2030.

Bien que le traité de l’espace extra-atmosphérique de 1967 interdise toute revendication territoriale, la création de zones restreintes autour des réacteurs pour des raisons de sécurité pourrait, de facto, verrouiller l’accès à certaines zones stratégiques.

« Tout le monde veut être le premier, car il n’existe aucun cadre juridique clair sur la colonisation lunaire », rappelle l’astrophysicien Ian Whittaker. « Le premier installé aura un avantage de fait, même sans reconnaissance officielle. »

Avec ce projet, la NASA entend non seulement franchir une étape technologique majeure, mais aussi jouer un rôle décisif dans la définition des règles de l’exploration lunaire pour les décennies à venir.

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