Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré ce dimanche qu’Israël était “prêt à reprendre les combats à Gaza à tout moment”, alors que la première phase du cessez-le-feu devrait prendre fin le 1er mars. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’application de l’accord de trêve signé entre Israël et le Hamas.
Un blocage sur la libération des prisonniers
Selon les termes de cet accord, Israël devait procéder à la libération de 602 prisonniers palestiniens ce week-end, en échange de la remise de plusieurs otages israéliens par le Hamas. Cependant, ce processus a été suspendu par Israël, qui reproche au mouvement palestinien de mettre en scène la libération des otages devant des foules avant de les remettre à la Croix-Rouge.
“Le Hamas doit mettre fin à ces cérémonies humiliantes”, a insisté Netanyahou, accusant le groupe de mettre en péril l’ensemble du processus de trêve.
De son côté, le Hamas a rejeté ces accusations et a déclaré qu’Israël était responsable de l’impasse actuelle, dénonçant une tentative de saboter l’accord.
L’affaire tragique des enfants Bibas
Les tensions ont été amplifiées par la confirmation, vendredi, de la mort de Shiri Bibas, une otage israélienne tuée avec ses deux enfants durant sa captivité. Sa famille a reçu son corps ce week-end, après qu’une confusion a eu lieu jeudi, lorsqu’un autre corps avait été transféré par erreur par le Hamas.
L’armée israélienne a également annoncé les résultats d’une autopsie menée sur les deux enfants Bibas. Selon les conclusions des médecins légistes, ils auraient été tués à mains nues par le Hamas, une affirmation qui suscite une vive émotion en Israël.
Un fragile équilibre avant le 1er mars
Alors que la communauté internationale espère une prolongation du cessez-le-feu, la situation demeure extrêmement volatile. Israël maintient qu’il est prêt à reprendre ses opérations militaires si le Hamas ne respecte pas les termes de l’accord. De son côté, le Hamas accuse Tel-Aviv de remettre en question l’ensemble du processus en refusant de respecter ses engagements.
Les jours à venir seront cruciaux pour l’avenir du conflit et le progrès des négociations en vue d’une paix durable.
