Dans une vidéo diffusée sur YouTube, Dimitri Hérard, ancien chef de la sécurité du Palais national d’Haïti, revient sur sa détention qu’il qualifie d’injuste dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse, tué le 7 juillet 2021. Aujourd’hui, il s’adresse directement au président en exercice des États-Unis, Donald J. Trump, pour lui demander de déclassifier les documents gardés secrets sous l’administration Biden.
Une arrestation injustifiée, selon Hérard
Hérard affirme que son arrestation n’est fondée sur aucune preuve tangible, et que des éléments clés de l’enquête ont été intentionnellement mis sous silence. Il accuse les autorités américaines précédentes d’avoir entravé le processus judiciaire haïtien.
« Je suis un homme innocent, détenu pour des raisons politiques, pendant que la vérité est étouffée », déclare-t-il dans sa vidéo.
L’administration Biden au cœur des accusations
Dans son message, Dimitri Hérard désigne plusieurs hauts responsables américains de l’administration Biden comme étant les architectes d’un système de dissimulation :
- Merrick B. Garland, ancien Attorney General
- Matthew J. Olsen, Assistant Attorney General
- McKenzie LaPoint, US Attorney à Miami
- Andrea Goldberg et Monica Castro, procureures fédérales
Il rappelle que l’enquête est menée à Miami, en Floride, sous la supervision de la juge Lauren Louis, et qu’un ordre de silence (gag order) signé par le juge José Martinez empêche la diffusion d’informations cruciales.
Des suspects liés au FBI et à la NSA
Plus troublant encore, Hérard affirme que certains suspects dans l’affaire étaient des informateurs du FBI et de la NSA, un fait reconnu publiquement selon lui. Il soupçonne une implication américaine directe dans l’assassinat et dénonce un vaste effort de dissimulation.
Un appel au président Trump
Avec Donald Trump désormais à la tête des États-Unis, Dimitri Hérard sollicite directement son intervention pour faire toute la lumière sur ce drame qui a marqué l’histoire haïtienne.
« Monsieur le Président Trump, le peuple haïtien a droit à la vérité. Je vous demande de déclassifier ces documents comme cela a été fait pour JFK et Martin Luther King Jr. »
Le droit à la vérité
En conclusion, Hérard rappelle que ce combat ne concerne pas seulement sa propre liberté, mais le droit des Haïtiens à connaître la vérité sur un crime politique majeur. Il lance un appel à la justice, à la mémoire collective, et à la communauté internationale.
« Ceux qui conspirent pour étouffer la vérité devraient se souvenir : l’histoire ne les oubliera pas. Et nous non plus. »