Au moins 20 personnes ont été tuées et près de 300 blessées dans une série de frappes russes qui ont violemment touché la région de Dnipro, dans le centre-est de l’Ukraine, ce mardi 25 juin. Parmi les blessés figurent une trentaine d’enfants, selon les autorités locales.
Les bombardements ont touché des infrastructures civiles, notamment des établissements scolaires et des centres de santé, provoquant de lourds dégâts. Un train a également été atteint, causant des blessures parmi les passagers. Les secouristes sont intervenus toute la journée pour dégager les décombres et porter assistance aux victimes.
« C’est l’une des frappes les plus importantes contre Dnipro depuis le début de la guerre », maire de la ville
« C’est l’une des frappes les plus importantes contre Dnipro depuis le début de la guerre à grande échelle en 2022 », a déclaré le maire de la ville. La ville avait déjà été visée par le passé, mais cette attaque marque une nouvelle intensification des frappes russes dans une zone pourtant éloignée de la ligne de front.
Les autorités ukrainiennes ont vivement réagi, accusant la Russie de poursuivre une stratégie de terreur à l’encontre de la population civile. Selon Kyiv, cette attaque s’inscrit dans une logique de rejet délibéré des efforts de paix. « Il s’agit clairement d’un message de terreur et de rejet de la paix », a déclaré un porte-parole du gouvernement ukrainien, relayé par le média Sud Ouest.
La communauté internationale, bien que régulièrement interpellée par l’Ukraine, reste divisée sur les moyens de pression à exercer face à l’escalade militaire russe.
Depuis le début de l’invasion par la Russie en février 2022, les pertes humaines continuent de s’alourdir, tandis que les négociations de paix peinent à se concrétiser. Malgré les appels à un cessez-le-feu, les affrontements se poursuivent quotidiennement, notamment dans l’est et le sud du pays.
Cette nouvelle attaque sur Dnipro vient rappeler la vulnérabilité des civils ukrainiens, même loin des zones de combat actives. Elle relance également les inquiétudes autour de la protection des infrastructures humanitaires et des transports.
