Les combats qui s’intensifient dans la ville de Goma ont conduit à une situation qualifiée de “véritable urgence de santé publique” par les autorités sanitaires locales. Les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés ont déplacé des milliers de personnes, augmentant les risques d’épidémies.
Les camps de déplacés sont surpeuplés et manquent d’infrastructures sanitaires de base, ce qui favorise la propagation de maladies telles que le choléra et la rougeole. Selon les organisations humanitaires, les hôpitaux et centres de santé de la région peinent à faire face à l’afflux de blessés et de malades.
Le gouvernement congolais a appelé à une mobilisation d’urgence de la communauté internationale pour apporter une assistance médicale et logistique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà déployé des équipes sur le terrain, mais les efforts restent insuffisants face à l’ampleur de la crise.
En parallèle, les humanitaires signalent un manque criant d’eau potable et de produits de première nécessité, aggravant la situation des populations vulnérables. Plusieurs corridors humanitaires ont été fermés en raison de l’insécurité, compliquant l’acheminement de l’aide.
Alors que les affrontements se poursuivent, les acteurs humanitaires craignent une catastrophe sanitaire de grande ampleur si des mesures immédiates ne sont pas prises pour stabiliser la situation.
