Israël-Iran : le rôle trouble des États-Unis dans l’escalade militaire

Donald Trump affirme ne pas être impliqué dans l’offensive israélienne contre l’Iran, mais plusieurs éléments contredisent cette position officielle.
Donald J. Trump Via le Site de la Maison Blanche

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran atteint un niveau inédit de tension, le rôle des États-Unis, dirigés par le président Donald Trump, suscite interrogations et controverses. Malgré les déclarations officielles de non-implication, plusieurs éléments suggèrent une implication indirecte de Washington dans l’opération militaire israélienne.

Vendredi dernier, l’armée israélienne a lancé une attaque surprise et massive contre les installations nucléaires iraniennes, qualifiée d’opération “Lion dressé”. Cette offensive, perçue par Israël comme une mesure préventive face à une “menace existentielle”, a interrompu les négociations engagées entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire iranien.

Dans ce contexte explosif, Donald Trump a brusquement quitté le sommet du G7, évoquant la nécessité de se consacrer à la situation au Moyen-Orient. Il a toutefois affirmé publiquement qu’aucun cessez-le-feu n’était envisagé et a même appelé à “évacuer Téhéran”, sans en expliquer la justification, renforçant la confusion.

« Évacuez Téhéran » : l’ordre de Trump qui alimente l’ambiguïté.

« Nous n’avons pas participé à l’opération », assure Donald Trump.

Les États-Unis restent traditionnellement l’allié stratégique d’Israël tout en étant en opposition avec la République islamique d’Iran. Toutefois, ces derniers mois, Donald Trump a adopté une stratégie d’ouverture avec Téhéran, visant un accord sur le nucléaire contre un allègement des sanctions économiques.

L’attaque israélienne a mis fin à cette dynamique diplomatique. Officiellement, Washington nie toute participation à l’opération. Pourtant, des indices sèment le doute : des missiles initialement destinés à l’Ukraine auraient été redirigés vers le Moyen-Orient, selon plusieurs médias, dont NBC. De plus, la question de la livraison de la bombe GBU-57, capable de percer les bunkers souterrains, alimente les soupçons. Israël aurait demandé cette arme, mais les États-Unis affirment ne pas l’avoir fournie.

Donald Trump tente de projeter l’image d’un médiateur prudent, refusant notamment de cibler le guide suprême iranien, Ali Khamenei, malgré les appels du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce positionnement, mêlant appui stratégique à Israël et réticence à un engagement militaire direct, traduit un équilibre fragile dans la gestion de cette crise.

Depuis le début des hostilités vendredi, le ministère de la Santé iranien dénombre 224 morts et plus d’un millier de blessés. En Israël, les contre-attaques iraniennes ont causé la mort de 24 personnes et blessé plus de 500 civils, selon les autorités locales.

Alors que la communauté internationale appelle à la retenue, l’implication des grandes puissances, en particulier des États-Unis, pourrait être déterminante pour contenir l’escalade ou, au contraire, précipiter une guerre régionale aux conséquences dévastatrices.

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